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La sarcoïdose médiastino-pulmonaire : profil épidémiologique, clinique, paraclinique et évolutif - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.271 
A. Ben Mansour 1, , L. Fekih 2, S. Ouhaichi 2, S. Maazaoui 2, H. Kamoun 2, H. Smadhi 2, H. Daghfous 1, S. Ben Saad 1, F. Tritar 1, M.L. Megdiche 2
1 Service pneumologie C, hôpital Abderrahman Mami Ariana, Tunis, Tunisie 
2 Service pneumologie Ibn Nafiss, hôpital Abderrahman Mami Ariana, Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La sarcoïdose est une maladie systémique d’étiologie inconnue caractérisée par la présence de granulomes tuberculoïdes sans nécrose caséeuse au niveau des organes atteints. Bien qu’elle se manifeste le plus souvent par une atteinte médiastino-pulmonaire, elle peut affecter tous les organes. Le but de notre travail est d’étudier les particularités épidémiologiques, cliniques, radiologiques, biologiques et évolutives de la sarcoïdose à travers une série monocentrique de patients tunisiens et d’évaluer la prise en charge.

Méthodes

Étude rétrospective de 77 patients atteints d’une sarcoïdose, colligés au service de pneumologie Ibn nafiss et pavillon C de l’hôpital Abderrahman Mami de l’Ariana durant la période entre janvier 2000 et octobre 2015.

Résultats

L’âge moyen était de 49,5 ans. Le sex ratio était de 0,32. Les signes fonctionnels respiratoires étaient dominés par la dyspnée (72,7 %) et la toux sèche (54,5 %). Les signes extra respiratoires étaient retrouvés dans (50,6 %) des cas. Une sarcoïdose multisystémique était trouvée 50,6 % des cas. Les localisations les plus fréquentes étaient l’atteinte splénique (16,8 %), hépatique (11,6 %), ophtalmique (6,5 %) et cutanée (6,5 %). Sur le plan thérapeutique, 37 patients ont été traités et 40 ont été surveillés. Les indications de la corticothérapie systémique étaient dominées par l’importance des signes fonctionnels (18 cas), des signes généraux invalidants (5 cas), du retentissement fonctionnel respiratoire (4 cas), de l’aggravation radiologique et fonctionnelle (4 cas). La dose d’attaque variait de 0,5 à 1mg/kg/j d’équivalent prednisone. La durée totale du traitement était en moyenne de 18 mois. Sous corticothérapie, l’évolution a été marquée par la guérison dans 3 cas, la survenue d’une rechute dans 3 cas et le passage à la chronicité dans quatre cas. À long terme, nous avons observé une amélioration de la toux, de la dyspnée et de l’asthénie avec une différence significative (p<0,01) en dehors de toute corticothérapie.

Conclusion

La majorité de nos résultats sont concordants avec les données de la littérature. Notre série est particulière par la fréquence assez élevée des localisations extra thoraciques et la faible fréquence des adénopathies extra-thoracique.

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Vol 35 - N° S

P. A123-A124 - janvier 2018 Regresar al número
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